«Je croirai en Dieu quand les chrétiens auront une tête de ressuscités» écrivait Nietzsche. Sans doute entendait-il par là de voir des visages sereins et joyeux, rayonnants de lumière et exprimant la bonté?
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«Grand nombre de disciples», «grande multitude» du Proche-Orient, voilà les termes pour décrire l’auditoire de Jésus: le monde connu, en somme, et au-delà de Jérusalem, d’Israël...
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Trois renversements de situation ! Subtilement, Jésus détricote trois «acquis», pour ne pas dire convertit ses auditeurs – à moins que ce ne soit l’Evangéliste qui ne le fasse pour ses lecteurs et lectrices – afin d’entamer sa mission en compagnie de Pierre, André, Jacques et Jean.
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A la question: de quelle religion était Jésus ?, force est de constater que, parfois (trop souvent ?), la réponse est : Catholique ! Jésus le Juif: ni plus ni moins, né de parents juifs.
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Le vent tourne vite, avec les hypocrites ! « Tout le monde faisait son éloge », lit-on, et, après avoir lu le passage à la synagogue, où Jésus affirme qu’ « aujourd’hui s’accomplit ce passage de l’Ecriture », ils veulent le tuer !
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Ah, une fête de mariage dans l’Evangile ! C’est bien la seule qui y soit répertoriée, même si des expressions et occasions de joie parsèment (pas assez à mon goût) le récit de la Bonne Nouvelle.
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« Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi je trouve ma joie. » C’est une déclaration d’amour de Dieu pour Son Fils, et pour toute baptisée et baptisé ! Car nous sommes configurés aux Christ. Ni plus, ni moins. Donc, ce que le Père dit au Fils, Dieu le dit à chacune et chacun d’entre nous.
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Marie... la femme de la mise en route, de l’empressement, de l’écoute intérieure, de celle-qui-croit à l’accomplissement des paroles du Seigneur. Des qualificatifs que Luc parsème sur le chemin de la maison de Marie à celle d’Elisabeth.
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Difficile de parler de la visite de Marie à Elisabeth sans évoquer l'annonce faite à Marie par l'ange Gabriel. Mais tout d'abord et avant d'aller plus loin, peut-être avons-nous besoin de questionner notre capacité à recevoir, encore, ces récits dans l'aujourd'hui de nos vies. En effet, à force de les entendre et de les réentendre, année après année, ne risquons-nous pas d'en perdre quelque peu la saveur et peut-être même la portée ?
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« Que devons-nous faire ? » Question somme toute légitime quand on veut plaire à Dieu, non ? Ou du moins être cohérent avec son baptême. Luc ne précise pas de quel genre de baptême il s’agit ; on peut donc le prendre pour le nôtre.
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